Le 18 juillet quelques membres du groupe (Martine, Déborah, Sébastien et moi) décident de tenter l’ascension du Cerro Toco. Nous préparons des sandwichs le soir précédent afin de pouvoir partir tôt le lendemain.
Nous terminons les derniers préparatifs et nous quittons les lodges vers 7h30. Une certaine appréhension règne dans le groupe, même si les deux excursions en altitude (> 4000 m) des deux jours précédents se sont passés sans problème particulier. Il faut dire que le Cerro Toco culmine à plus de 5600 m. Une seule règle : si l’un de nous ne se sent pas bien, tout le groupe redescend.
Le 4×4 nous mène jusqu’à une altitude d’environ 5200 m où nous arrivons vers 9h15. De ce point nous continuerons à pied. Pas après pas nous commençons notre ascension, en prenant garde à bien respirer à chaque pas. Sébastien et Martine ayant tendance à forcer un peu trop l’allure, Déborah prend la tête du groupe à son rythme. Notre avancée est régulièrement entrecoupée de pauses afin de boire et de reprendre notre souffle.
Après quelques centaines de mètres nous nous apercevons que le chemin emprunté pas la plupart des gens effectuant cette ascension et totalement recouvert de neige et de glace. Nous tentons alors de trouver un chemin plus sûr.
Au bout de deux heures de marche nous nous accordons une pause pour manger. Nous sommes à une altitude d’environ 5500 m, nous sommes déjà monté de 300 m et il nous en reste environ une centaine. Nous reprenons notre marche environ une demi-heure plus tard pour la dernière étape. Chaque pas demande beaucoup d’effort et nous nous arrêtons fréquemment pour reprendre notre souffle. Déborah ne se sent pas très bien. Est-ce qu’on continue ? “Combien de mètre nous reste-il à monter ?”, “Moins de 50 m”, “On continue”. Nous atteignons finalement le sommet à 13h. Nous prenons quelques photos avant de redescendre.
Nous descendons un peu trop rapidement et oublions de bien prendre notre souffle. Nous faisons donc une longue pause avant de continuer. Vue d’ici la voiture devient de plus en plus grande, c’est un soulagement de la retrouver.
A 16h nous sommes de retour aux lodges, avec un mal de tête (qui passera plus ou moins rapidement) en prime pour tout le monde.