Le principal intérêt de Puno est que cette ville est le points de départ pour la visite des îles Uros, Amantani et Taquile. J’ai réservé mon tour depuis plusieurs mois déjà. Pour cela je me suis adressé à Olga, une guide de Puno ayant plusieurs membres de sa famille qui vivent sur l’Île Amantani. J’ai trouvé son adresse par hasard sur un forum de voyages. Je dois la retrouver au port le matin du départ du tour. Un bus passe me prendre à mon hôtel un peu avant 8h.
La première partie de la visite se passe aux îles flotantes Uros. Ces îles sont artificielles et sont construites en totora, une sorte de roseau présent en abondance sur le lac. Bien que la civilisation Uros ait disparu il y a déjà de nombreuses années, environ 2’000 habitants venus de la côte habitent encore sur ces îles. Les habitants vivent en grande partie grâce au tourisme (visite des îles et artisanat), certaines îles sont d’ailleurs bien organisée sur ce point, mirador pour voir les environs de haut, tour en bateau construit en totora avec, évidemment, débarquement sur une île-boutique vendant boissons et artisanat. Peut-être un peu trop touristique, entendre chanter Sur le pont d’Avignon, … et d’autres chansons en anglais, français, … (alors que la langue principale de ces îles est le Quechua et l’espagnol) au moment de quitter l’île ça fait drôle. Mais la partie de la visite expliquant la fabrication des îles, visite d’une habitation, etc. reste très intéressante.
Nous partons ensuite pour Amantani, situé à trois heures en bateau des îles Uros. Nous y parvenons en début d’après-midi. Chaque participant au tour est logé chez un habitant de l’île. Jusqu’à il y a un an ou deux, Olga logeait les voyageurs chez ses parent. Mais un nouveau règlement instaurant un système de rotation entre les cinq communautés de l’île empêche les agences de débarqué où elle le veulent, cela afin que tous les habitants de l’île profitent des ces visites touristique. Pas de chance, ce jour-là n’est justement pas le tour de la communauté des parents d’Olga. Elle m’explique que nous serons hébergé par Alfredo, son cousin. Je suis donc accueilli par Alfredo, sa femme (aussi prénommée Olga) et ses deux petites filles. Après un repas local nous montons jusqu’au sommet de l’île, ou plutôt l’un des deux sommets. Chacun d’eux abrite un lieu dédié à la Pacha Mama et la Pacha Tata. Nous y restons jusqu’au coucher du Soleil. De retour au village, une fête à lieu sur la place centrale avec musique et danse autour de gerbes de paille enflammée. Nous y assistons avant de rentrer manger. Alors que la femme d’Alfredo prépare le repas, je joue au volley avec les deux filles, à cette altitude cela fatigue tout de même assez vite. Après le repas, place à une nuit de sommeil bien méritée.
Le lendemain, sur le chemin du retour vers Puno, nous nous arrêtons sur l’île Taquile. L’une de ses particularité est qu’ici ce sont les hommes qui tricote. Le village principal se trouve en altitude et nous y allons à pied, comme sur Amantani, il n’y a pas de véhicule motorisé ici. Après une petite visite du village, nous nous rendons dans un restaurant pour y déguster une truite avant de retourner au port pour prendre le bateau pour Puno.