Je me lève vers 6h, par rapport aux jours précédents c’est presque une grasse matinée. Le p’tit déj’ est prévu à 6h30. A 7h nous quittons les lodges pour prendre un bateau pour Puerto Maldonado. Nous arrivons à destination à 10h. Je refais rapidement mes bagages pour prendre le bus (organisé par l’agence) pour l’aéroport.
1er obstacle : le bus s’arrête juste avant l’entrée dans le secteur de l’aéroport. L’accompagnatrice nous explique qu’aujourd’hui les bus font grève et refusent d’aller jusqu’à l’aéroport pour protester contre l’augmentation des taxes de parking passées en quelques mois de 3 soles/10 minutes à 10 soles/5 minutes. Nous devrons donc parcourir les quelques centaines de mètre restants à pieds. Heureusement l’agence à organisé un moto-taxi pour le transport des bagages.
2e obstacle : le service de contrôle des bagages ne fait pas grève lui. Les bagages de chaque passager sont contrôlés minutieusement. Ayant déjà eu de la peine à faire entrer mon sac à dos ainsi que le trépied photo et les divers sacs en plastique contenant des souvenirs dans le sac de protection, cela ne m’enchante pas du tout. Sans compter qu’après le passage du contrôleur il faudra refermer le sac…
3e obstacle : Mon sac est trop lourd. Il était déjà légèrement au-dessus de la limite au moment du vol Cusco – Puerto Maldonado mais six jours stocké dans une atmosphère humide lui ont fait prendre quelques kilos. Bref, il faut payer : 35 $. Afin d’éviter de devoir payer une seconde fois pour le vol Lima – Île de Pâques j’essaie d’obtenir un enregistrement du bagage jusqu’à cette destination. Cela est fait sans problème et j’obtiens directement ma carte d’embarquement pour ce vol.
La suite du périple se passe sans problème jusqu’à Lima où l’avion atterri vers 17h00. Mon vol pour l’Île de Pâques ne décolle qu’à 01h30, j’ai donc tout le temps et je passe un bon moment au Starbuck Café à rédiger les récits en retard. Vers 21h je me dirige vers la porte de la salle d’embarquement des vols internationaux.
4e obstacle : Je trouve tout de même étrange que mon vol ne soit pas affiché, mais je passe tous les contrôles sans problème : un premier contrôle vérifiant que j’ai bien une carte d’embarquement, passage au scanner du code bar de la carte, contrôle des bagages à main, bureau d’immigration, soit quatre contrôles. Environ deux heure avant l’heure d’embarquement indiquée sur la carte, je vais à nouveau vérifier les écrans d’affichage des départs. Je découvre alors que le vol a été reprogrammé au lendemain matin à 10h ! Il est près de minuit quand je me rend au guichet d’information de la compagnie pour avoir confirmation de cette modification. Je suis probablement l’un des seuls passagers à ne pas être au courant de cette modification étant donné que ma carte d’embarquement a été émise le matin à Puerto Maldonado et que je ne suis pas passé par le guichet de check-in de Lima. Sans que je n’exige quoi que ce soit, la personne présente au guichet me dit qu’elle va m’obtenir une chambre dans un hôtel en face de l’aéroport. Elle me remet un bon me donnant droit à une nuit d’hôtel, un repas et le petit-déjeuner. Elle me donne également un document à remettre au bureau d’immigration demandant l’annulation du tampon de sortie. Ces quelques tracasseries administratives passées je peux enfin aller me coucher. J’ai donc la chance de dormir quelques heures dans un lit confortable d’un hôtel quatre étoiles aux frais de la compagnie LAN
5e obstacle : Le lendemain je me rends de bonne heure à l’aéroport au cas où il y aurait de nouvelles surprises. Je passe le premier contrôle : pas de problème. Le deuxième, scan du code bar : erreur. La préposée m’explique que selon le système je suis déjà entré dans la salle d’embarquement. Je lui explique donc les problèmes de la veille. Elle me dit que si une personne ressort de la salle d’embarquement elle doit payer une nouvelle fois la taxe d’aéroport pour y accéder à nouveau. Ok, combien ? 30 $. Mon opération qui m’a au départ fait économiser 35$ de taxe bagage se termine donc finalement par une économie de 5$ …
Ouf, cette fois-ci j’y suis.